L'Union musicale a 35 ans

Publié le par Le Ternois de service

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L'Union musicale (ici l'année de sa dcréation en 1976) a 35 ans cette année. (Cliquez sur la photo pour accéder à l'album.)   

 

Séquence émotion, ce dimanche 9 janvier 2011 dans les locaux du conservatoire municipal de musique : le directeur de l’Union musicale Michel Lopez a présidé son dernier pot de nouvel an.

Le 25 juin prochain, il dirigera en l’église de Quessy son dernier concert à la tête de l’orchestre harmono-symphonique, une formation musicale alliant cuivres et cordes, tel qu’il le voulut en 1976. Car il n’est pas seulement le directeur de l’Union musicale, il en fut aussi le géniteur.

"La ville, se souvient-il, comptait alors deux associations musicales, à savoir l'Union musicale et des Cheminots réunis dirigée par Fernand Legrand, l'arrière-grand-père de Jean-Marc Bacot qui oeuvre toujours au pupitre des saxophones, et la Lyre dirigée par Gabriel Loqueneux qui avait été maire de Tergnier. De nombreux musiciens souhaitaient que j'assure la direction de l'ensemble de ces deux formations; nous avons donc revu les statuts. Ainsi naquit dans un premier temps l 'Union musicale des Cheminots réunis et de la Lyre, ce qui évitait de froisser toutes les susceptibilités. L'usage a fait le reste du travail: l'intitulé était tellement long à prononcer que tout le monde ne parla bientôt plus que de l'Union musicale; un ensemble atypique car nous avions intégré les instruments à cordes de la Lyre dans l'ensemble symphonique de l'Union musicale et des Cheminots réunis, d'où le qualificatif d'orchestre harmono-symphonique qui désigne notre actuelle formation."

Par ailleurs professeur d'éducation musicale et de chant choral pour le compte de l'Education Nationale qu'il quitta en 1999, Michel Lopez devint donc le premier directeur de cette jeune Union musicale de Tergnier.

"Les cours et répétitions avaient lieu dans les locaux provisoires de l'ancien collège " se souvient-il. C'était sur le site de l'actuel conservatoire.

"Le projet de construction de vrais locaux fonctionnels dédiés à l'école de musique germa sous la mandature de Norbert Cerf. Son successeur Guy Ronsin lui conserva son caractère d'actualité et après lui, Jacques Desallangre en fit une réalité"  

Un bel exemple d'union sacrée qui résista aux courants et aux sensibilités politique.

"Jacques Desallangre a fait plus que reprendre à son compte le projet de l'ancienne majorité municipale; il l'a développé!" s'empresse de préciser Michel Lopez.

Un souvenir en particulier, scelle sa profonde gratitude envers le maître d'ouvrage du conservatoire: "C'est à nos côtés qu'il fit sa première sortie en tant que maire. Il avait été élu le vendredi soir et le dimanche, nous donnions un concert à Arras. Nous l'avons retrouvé là bas. Il avait fait le déplacement avec sa R 16 bleue. Du coup, il a mangé avec nous..."

C'était en 1983. Depuis, le conservatoire compte une dizaine d'anciens élèves devenus musiciens professionnels et il alimente chaque année le renouveau des rangs de l'Union musicale, soudés par delà les générations, les origines, les différences et les sensibilités de toutes sortes. L’harmonie en somme, impulsée voici trente-cinq ans par un homme qui sut persuader ses congénères de canaliser leurs différences et leurs pratiques respectives dans une œuvre collective.

 

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